Le copywriting est une discipline qui englobe de nombreux sous-genres. Et lorsque l’on veut devenir copywriter freelance il faut en maîtriser au minimum un, à la perfection.
On n’écrit pas une page produit de la même manière qu’on écrit une publicité ou une lettre de vente.
Dans cet article je passe en revue des différents types de copy et de leurs spécificités :
SEO Copywriting : le classique
L’idée est simple : apparaître sur les moteurs de recherche sur une ou plusieurs requêtes spécifiques. Dans ce genre de texte, il n’est pas rare que l’on cherche à privilégier Google à la qualité de l’écriture. C’est-à-dire qu’on enrichit volontairement le texte avec des mots du champ lexical de la requête sur laquelle on veut se positionner.
Exemple : je veux écrire un texte pour me positionner sur la requête “trouver des clients”.
Je vais avoir tendance à répéter ce mot clé plusieurs fois (sans abuser) et à utiliser des synonymes et mots du même champ lexical : générer des clients, trouver des prospects, signer des ventes, etc.
Direct response copywriting : le plus exigeant (et rentable)
C’est probablement la forme reine du copywriting. Il s’agit d’un type d’écriture qui a pour but de faire passer le lecteur à l’action immédiatement. Cela peut être pour lui vendre quelque chose, pour lui demander des dons, l’inciter à s’inscrire à un évènement, etc.
Une appellation courante de ce type de copywriting est “la lettre de vente”. C’est un procédé de vente hyper courant sur internet, notamment dans le domaine des infospreneurs.
Cette méthode de vente est extrêmement efficace et répond à une logique très précise (il n’est d’ailleurs pas rare que l’on utilise des framework précis type AIDA).
Pour résumer en quelques mots il s’agit d’interpeller le lecteur avec un titre, une info ou une information qui va le surprendre, l’intriguer, le choquer, etc.
Puis de dérouler votre argumentaire de vente progressivement jusqu’à ne laisser votre lecteur qu’avec un seul choix : celui de répondre positivement à ce que vous lui demandez.
Landing page copywriting : le plus accessible
Le but d’une landing page est de convaincre rapidement quelqu’un qui ne vous connaît pas de réaliser une action simple.
Dans ce genre de cas vous devez donc aller à l’essentiel et privilégiez des formules courtes, chocs, efficaces,
Le but est que votre visiteur comprenne ce que vous lui demandez en un minimum de temps. Vous devez donc veiller à ce que votre texte soit TRÈS facilement compréhensible ET qu’il indique clairement l’objectif à réaliser.
Mon conseil : demandez systématiquement à quelqu’un qui n’y connaît rien (votre mère, père, etc.) s’il comprend ce qu’il doit faire en arrivant sur votre page.
Copywriting de publicité : le plus noble
Dans la majorité des cas, l’objectif d’une pub est toujours le même : pousser celui qui la voit à cliquer dessus pour le rediriger quelque part.
Les publicités doivent donc soulever des questions, intriguer, intéresser pour pousser au clic.
Contrairement à ce que j’entends souvent, il n’est pas obligatoire d’avoir des publicités très courtes. Pour l’avoir beaucoup testé, les publicités longues (dizaine de lignes) fonctionnent aussi bien que les courtes, si tant est qu’elles soient intéressantes.
N’hésitez pas à parler de vous, de votre équipe, de vos goûts, à vous mettre en scène, à raconter de petites histoires. Les publicités authentiques génèrent toujours plus d’engagements que les pubs trop génériques
0 commentaires